Yvon Dallaire, Membre de l’Ordre des Psychologues du Québec, Canada, nous a adressé cette vidéo, qui montre un des aspects de la violence psychologique, à visionner (vous aurez la traduction ci-dessous) https://www.youtube.com/watch?v=9j8p7trdHyA
“La violence psychologique : le mal caché
Une grande différence entre la violence physique et psychologique est que la première est plus visible « qui, quand », la deuxième vous oppresse de façon prolongée sans que l’on sans rende compte. Un esprit confus et abusé, perd contrôle de l’existence de ses fonctions vitales, il tombe dans la dépression et développe beaucoup de maladies. Sortir de la violence psychologique demande de trouver le qui et le quand. C’est une recherche qui rend cette violence la plus difficile à effacer. Beaucoup de gens meurent sans être conscient d’avoir souffert de cette violence ou même qu’il y a eu violence. La violence psychologique peut amener la mort aussi facilement que la violence physique.
Le développement de la violence psychologique
La 1ère partie – la séduction : le début « tu es formidable, tu es un cadeau merveilleux, j’aime ton humour, j’ai eu une enfance difficile, tu me comprends si bien, je veux être avec toi, personne ne m’a jamais aimé comme tu m’aimes, je t’aime plus que je ne m’aime »,
2ème partie – l’insinuation : quelques temps plus tard : « regarde, çà c’est pas bien, es-tu certain de ce que tu es en train de faire, si tu fais cela comme çà tu vas échouer, quelle gaffe, c’est de cette façon que cela se fait tout le monde le sait, tu fais en sorte que je me sente en colère, c’est de ta faute si je me sens comme çà, je ne te veux pas ce soir, je veux pleurer »
3ème partie – l’agression : quelques mois ou quelques années plus tard « tu ne gagnes pas suffisamment, tu ne me rends pas heureuse, tu n’es même pas un bon mari, tu es un perdant, tu ne mérites rien »
4ème partie : tu répètes à l’identique ce que tu l’on t’a dit – clonations – « je ne gagne pas suffisamment, je ne la rends pas heureuse, je ne suis même pas un bon mari, je suis un perdant, et je ne mérite rien »
Quand tu entends cela de manière répétitive, tu le crois. La violence psychologique est un mal caché, tout d’abord, il embrouille ton corps, et, ensuite il le tue. Ne laisse personne détruire ton identité. Tu vis pour toi et pour les autres, et quiconque te demande de choisir entre lui et eux, ne t’aime pas. Et souviens-toi, personne n’a le droit de te manquer de respect même pas une femme”.
Un autre drame de la violence psychique, dont on parle très rarement :
La paternité, le droit à la filiation pour l’enfant et pour le père.
Témoignage d’Olivier Soulier : Un homme se présente en consultation pour des problèmes de santé, il passait pour misogyne. Âge d’une quarantaine d’années, il avait été marié pendant 20 ans, ce couple avait fonctionné pendant un certain temps, puis avait envisagé la séparation. Dans un retour du désir de la part de sa femme de se redonner une dernière chance, elle propose de faire un 4ème enfant. Cela n’améliore pas du tout l’entente, et le couple finit par mener sa vie chacun de son côté. Cet homme s’attache à cet enfant, et réciproquement, d’autant plus que sa femme étant souvent absente, et que lui s’occupe particulièrement de cet enfant.
Quand l’enfant a 4 ans, la femme engage une procédure de divorce, en même temps que la convocation au tribunal, cet homme reçoit une requête en exclusion de la paternité, son épouse demandant un test génétique pour confirmer que cet enfant n’est pas de son mari mais d’un autre homme, avec lequel elle désire vivre maintenant. Le test le confirmera.
Cette femme a fait cet enfant avec un autre homme, volontairement, sachant qu’elle mentait à son mari et à son enfant, elle a laissé s’installer l’attachement entre son mari et cet enfant.
Le soir même, où cet homme reçoit la convocation au tribunal, il va se coucher, et, le lendemain, sous l’effet du choc, se réveille les cheveux totalement blancs.
Les juges n’ont pas donné droit de visite à cet homme.
Ainsi, par ce témoignage, Olivier Soulier, soulève toutes les questions relatives au principe de filiation, le droit de conserver un lien entre un père et ses enfants. Dans ce cas particulier, il existe une forme de vol de la paternité, un viol au féminin.
Tout cela est très préjudiciable, au développement de l’enfant qui devient orphelin de ce lien de paternité qui a représenté l’essentiel de sa construction de sa naissance à 4 ans.
Cet homme a été manipulé, et utilisé comme père.
Il existe un deuxième mode de viol au féminin, le viol de sperme où le père est utilisé comme reproducteur. C’est la situation des femmes qui veulent un enfant et qui utilisent les hommes dans cette intention, consciemment ou inconsciemment, qu’elles passent avec lui quelques nuits ou quelques mois. Une fois, l’enfant conçu, elles rompent le lien, empêchant toutes relations père – enfant. Article Marie Guegen cliquer ici, et mettre en lien l’article téléchargé (Lire la suite : http://www.lessymboles.com/la-pediatre-catherine-gueguen-explique-ce-que-la-science-a-decouvert-sur-le-cerveau-des-enfants-et-en-quoi-ces-travaux-valident-les-principes-de-leducation-bienveillante/)
Il existe également, une troisième situation où l’homme n’a rien à dire, et, où il peut être privé de son enfant. Dans la situation, où dans un couple, survient une grossesse
Si la femme ne souhaite pas garder l’enfant, le père n’a aucun droit pour s’y opposer. Il peut vivre cela totalement d’une manière totalement impuissante devant le meurtre de son enfant. Personne n’imaginerait de contraindre une femme à avorter de force et légalement condamner. Qui va concevoir qu’avorter l’enfant d’un homme, de force peut être aussi vécu comme particulièrement violent. Il existe là, l’inégalité de positions sur laquelle il serait important de réfléchir.
Si la maternité est évidente – Mater semper certa est (« la mère est toujours certaine »), proclame l’adage -, la paternité l’est bien sûr beaucoup moins. « Il y a une représentation de la maternité bien plus ancienne que la transmission du patronyme, c’est le gros ventre, sourit la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval. En l’absence de grossesse, la transmission du nom est une manière symbolique de rendre publique la paternité. C’était essentiel hier, ça l’est encore aujourd’hui, dans un monde où les séparations fragilisent les liens entre le père et l’enfant. La transmission du patronyme est une manière d’installer durablement l’homme dans la paternité : elle sert de verrouillage et d’ancrage. »
> En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/23/au-nom-du-pere_3416401_3224.html#oE3TFq5xvU2ewIg1.99
Accouchement sous X
La loi relative à l’accouchement sous X au Danemark a été abrogée en 1938 : le fait d’accoucher vaut reconnaissance de l’enfant. La reconnaissance maternelle a disparu du code civil. Si le père ne reconnaît pas l’enfant, la mère se doit, sous peine d’amende, de donner le nom du ou des pères présumés, de façon à ce que le ministère public puisse entamer une action judiciaire en recherche de paternité.
Cela établit un droit équilibré et fondamental entre père, mère, enfant. Ces trois liens sont indestructibles, tout enfant peut connaître l’identité de ses parents, et, a le droit de connaître ses filiations et la possibilité d’en assumer la responsabilité.