La violence féminine, du vécu au transmis
Les manifestations violentes des femmes ont toujours été un sujet de perplexité sociale. En effet, s’éloigner des canons de douceur pour parler de violence féminine revient à évoquer une violence contre nature, quelque chose de grave, car la violence est instinctuelle, destructive et corporelle. Pourtant, la violence féminine existe, la plus grave étant celle qui s’exerce sur le développement physique et moral du jeune enfant. Une réflexion pour comprendre les enjeux de cette violence familiale et peut-être l’apprivoiser. Anne Besnier est docteur en Sciences de l’Éducation. Elle exerce, depuis près de 20 ans, le métier de gynéco-obstétricien libéral. Son activité quotidienne de médecin des femmes, ponctuée d’expertises judiciaires d’enfants maltraités, associée à un contact permanent avec de jeunes sportifs en formation, l’a poussée à une réflexion sur la pertinence de la notion de compétence éducative maternelle naturelle.