Reconnaître ses torts
Les responsables associatifs insistent : il ne s’agit pas de culpabiliser. « Les parents ne sont pas infaillibles, mais quand on s’aperçoit qu’on a prononcé des paroles blessantes, il ne faut pas hésiter à dire à son enfant qu’on a eu tort de les dire car elles peuvent être destructrices. Il faut lui expliquer pourquoi on a dit ça. Par exemple : J’ai dit que tu étais maladroit car tu as cassé mon verre préféré et j’ai eu de la peine, excuse-moi », conseille Céline Quelen, aujourd’hui mère de deux enfants. Gilles Lazimi abonde : « Utilisons les mots qui encouragent, les mots qui aident à grandir, pas les mots qui blessent. Ces pratiques doivent cesser. N’oublions pas qu’on est parent avec l’enfant qu’on a été. »