La paternité, le droit à la filiation pour l’enfant et pour le père
Un autre drame de la violence psychique, dont on parle très rarement :
La paternité, le droit à la filiation pour l’enfant et pour le père.
Témoignage d’Olivier Soulier : Un homme se présente en consultation pour des problèmes de santé, il passait pour misogyne. Âge d’une quarantaine d’années, il avait été marié pendant 20 ans, ce couple avait fonctionné pendant un certain temps, puis avait envisagé la séparation. Dans un retour du désir de la part de sa femme de se redonner une dernière chance, elle propose de faire un 4ème enfant. Cela n’améliore pas du tout l’entente, et le couple finit par mener sa vie chacun de son côté. Cet homme s’attache particulièrement à cet enfant, et réciproquement, sa femme étant souvent absente.
Quand l’enfant a 4 ans, celle-ci engage une procédure de divorce, en même temps que la convocation au tribunal, il reçoit une requête en exclusion de la paternité, son épouse demandant un test génétique pour confirmer que cet enfant n’est pas de son mari mais d’un autre homme, avec lequel elle désire vivre maintenant. Le test le confirmera.
Cette femme a fait cet enfant avec un autre homme, volontairement, sachant qu’elle mentait à son mari et à son enfant, elle a laissé s’installer l’attachement entre son mari et cet enfant.
Le soir même, où cet homme reçoit la convocation au tribunal, il va se coucher, et, le lendemain, sous l’effet du choc, se réveille les cheveux totalement blancs.
Les juges n’ont pas donné droit de visite à cet homme.
Ainsi, par ce témoignage, Olivier Soulier, soulève toutes les questions relatives au principe de filiation, le droit de conserver le lien entre un père et ses enfants, et précise même que ceci est un vol de sperme « un viol au féminin ».
Cet homme a été utilisé comme reproducteur.
Par le passé, on était certain de la mère, mais l’autorité du pater familias venait compenser ce déséquilibre. Les femmes, ont acquis le droit d’enfanter sans l’accord des hommes et les hommes sont totalement à la merci du viol au féminin. Aujourd’hui, un homme avec sa compagne enceinte,ne peut s’opposer à la décision de celle-ci, si elle décide de se faire avorter. Il y a un déséquilibre absolu en terme de droits. La femme a le droit de vie ou de mort sur l’enfant.
« Si la maternité est évidente – Mater semper certa est (“la mère est toujours certaine”), proclame l’adage -, la paternité l’est bien sûr beaucoup moins. “Il y a une représentation de la maternité bien plus ancienne que la transmission du patronyme, c’est le gros ventre, sourit la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval. En l’absence de grossesse, la transmission du nom est une manière symbolique de rendre publique la paternité. C’était essentiel hier, ça l’est encore aujourd’hui, dans un monde où les séparations fragilisent les liens entre le père et l’enfant. La transmission du patronyme est une manière d’installer durablement l’homme dans la paternité : elle sert de verrouillage et d’ancrage.”
> En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/23/au-nom-du-pere_3416401_3224.html#oE3TFq5xvU2ewIg1.99
Accouchement sous X
La loi relative à l’accouchement sous X au Danemark a été abrogée en 1938 : le fait d’accoucher vaut reconnaissance de l’enfant. La reconnaissance maternelle a disparu du code civil. Si le père ne reconnaît pas l’enfant, la mère se doit, sous peine d’amende, de donner le nom du ou des pères présumés, de façon à ce que le ministère public puisse entamer une action judiciaire en recherche de paternité.