Ni les hommes, ni les femmes ne sont des marchandises.
La journaliste s’est insurgée contre une campagne de publicité du site de rencontres, déclarant que “ni les hommes ni les femmes ne sont des marchandises”.
Le site de rencontres AdopteUnMec, depuis sa création en 2008, a toujours joué de façon ironique sur les codes de la grande distribution, assimilant les relations amoureuses au shopping et les femmes à des clientes. Une façon, certainement, pour le site de se démarquer et de faire parler de lui. Neuf ans plus tard, ses campagnes de communication continuent à provoquer régulièrement des critiques. La journaliste Audrey Pulvar, qui semble avoir découvert récemment le logo d’AdopteUnMec, a ainsi fait part de son exaspération sur son compte Twitter.
Avec une photo d’une affiche publicitaire arborant le logo en question, qui montre une silhouette de femme mettant un homme dans son chariot de supermarché, Audrey Pulvar a exprimé son ras-le-bol. « Sexisme de ces campagnes de pub ! Si un homme poussait une femme dans un chariot, cela ferait scandale. Pas moins choquant ! » écrit-elle dans un premier tweet, avant de poursuivre : « Ni les hommes, ni les femmes ne sont des marchandises. »
« Un carnaval constant où les femmes sont maintenues dans l’illusion »
Très sensible à la condition de la femme et au sexisme de manière générale, Audrey Pulvar avait sorti à la fin de l’année 2016 un livre d’art intitulé La Femme et s’exprime régulièrement sur le sujet. Celle qui a succédé à Nicolas Hulot à la tête de la Fondation pour la nature et l’homme s’en prend donc à l’une des applications les plus rentables en France, AdopteUnMec étant depuis plusieurs années dans le top 10 hexagonal.
Le site s’était déjà attiré les foudres, en 2012, de l’association Osez le féminisme, qui dénonçait dans un article « un carnaval constant où les femmes sont maintenues dans l’illusion qu’exceptionnellement elles ont un rapport de supériorité face aux hommes, alors que nous vivons toutes et tous dans une société profondément patriarcale ».