L’autre nous parle de nous. Dérangeant parfois et pourtant lorsque nous trouvons l’information qui se cache derrière ces personnes que l’on croise sans cesse dans nos vies, nous pouvons enfin évoluer et avancer sur notre chemin personnel. La vie est ainsi faite, tant que nous n’avons pas compris le message qu’elle tente de nous faire passer, elle replacera des personne sur notre route avec les même caractéristiques qui nous gênent.
Que nous disent-elles de nous?
Lorsque nous détestons une caractéristique chez l’autre, c’est parce qu’il s’agit de quelque chose d’inacceptable chez nous. Comme nous n’acceptons d’avoir aussi cette part en nous, ou que nous faisons tout pour ne pas l’avoir, elle nous active très fort chez l’autre. Vous connaissez l’expression des enfants: « c’est celui qui dit qui y est », elle prend tout son sens ici. Quand nous mettons beaucoup d’énergie à ne pas être quelque chose, nous attirons une personne en face de nous qui est exactement ce que nous refusons de nous. Et bien sûr, quand nous ne nous le permettons pas, nous ne le permettons pas à l’autre. Quand nous nous contrôlons pour ne plus faire quelque chose, il s’agit de l’égo et non de l’amour véritable. Pour voir une caractéristique qui nous dérange chez l’autre et donc chez nous, nous devons apprendre à nous aimer même si nous l’avons. C’est seulement ce processus d’acceptation de « nous imparfait » qui nous permettra d’évoluer vers notre but et de voir cette caractéristique disparaître. Comme pour les enfants, si nous voulons les voir grandir, nous leur permettons de se tromper, de « mal faire », d’être en apprentissage. Nous avons confiance en eux pour évoluer. « Pour le moment », c’est ainsi, et je me pardonne et m’accepte comme ça aujourd’hui. Les enfants ont besoin d’amour pour avancer, nous aussi. Vous vous souvenez de la phrase: « c’est celui qui semble en mériter le moins, qui a le plus besoin d’amour ». C’est pareil ici. En acceptant notre imperfection, nous mettons un baume d’amour sur nos plaies pour les aider à cicatriser et donc à enfin disparaître.
Donc occupons nous de nous, et c’est ainsi que nous serons plus en harmonie avec les autres ensuite. Car nous ne pouvons changer l’autre mais en changeant notre positionnement à nous, nous serrons moins activés par eux et nous leur permettrons d’ailleurs de façon inconsciente d’avoir l’espace de changer. Mais il s’agit là de leur chemin. Revenons à nous.
Les étapes de transformation pour être bien avec soi de Lise Bourbeau:
Prenez une feuille et un stylo et posez vous tranquille… Suivez le guide.
- Choisis un aspect de toi que tu veux TRANSFORMER. ( un exemple précis)
- J’ai peur de quoi si je m’accepte ainsi?
- DESIRS: le fait d’avoir ce problème t’empêche d’AVOIR ou de FAIRE quoi?
- BESOIN: le fait que tu n’aies pas ou ne fasses pas ce qui vient d’être dit au N°3 t’empêche d’ETRE quoi?
- PEUR POUR SOI: Si tu te permettais 2 et 3, que pourrait-il t’arriver de désagréable?
- PEUR POUR SOI: tu serais jugé/e de quoi (par toi ou quelqu’un d’autre)?
- CROYANCE qui bloque la transformation: Réalises tu que pour toi, « être N°4 » veut dire « être N°6 »?
- ACCEPTATION. Peux tu accepter d’être ce que tu ne veux pas être (N°6) pour arriver à être ce que tu veux être (N°4) dans cette situation?
- Réponse NON. C’est ok aussi pour le moment, accordez toi le temps de ne pas être prêt pour le moment à l’accepter. En être conscient est déjà la première étape. Aime toi même si tu ne peux l’accepter pour le moment. Etant donné que les gens, ou toi-même, te jugent déjà d’être 6, pourquoi ne pas te donner le droit de répondre à ton besoin d’être 4? Prends le temps qu’il te faut. Sois doux avec toi
- Réponse OUI: ACTIONS. Notes ici les actions pour nourrir ton besoin d’être 4.
Accepter nos croyances c’est trouver la paix en nous pour être en paix avec l’autre. Nous avons crées nos croyances enfant le jour où nous en avions besoin pour ne plus souffrir. Elles ont été utiles et maintenant que nous sommes adultes, nous avons la ressource pour faire autrement. Remercie cette croyance de t’avoir protégée jusque là, d’avoir aidée l’enfant que tu étais et maintenant laisse la partir.
L’autre est aussi notre miroir en positif. Les personnes que l’on admire sont là pour nous montrer les qualités que nous avons en nous. OUF
Prenez soin de vous. Ce processus peut chambouler. Câlinez vous.
Stéphanie S.
http://mamanbienveillante.fr/2017/12/accepter-ce-qui-nous-derange-chez-nous-et-chez-lautre/